Les antiparasitaires

Il existe deux grandes catégories d’antiparasitaires. La première traite les ectoparasites (c’est à dire les parasites externes telles que les puces, tiques, …) et la seconde, dont font partie les vermifuges, vise les endoparasites (parasites internes comme les vers plats/ ronds, protozoaires, …). Certaines molécules ont même la particularité de viser parasites internes ET externes.

À quelle fréquence les donner à votre compagnon ?

Cela dépend de la molécule contenue dans l’antiparasitaire. Certaines molécules ont une rémanence plus longue que d’autres. En général cela va de 1 à 3 mois.
Certaines saisons sont aussi plus propices à certains parasites ! Généralement nous constatons un gros pic au début
du printemps, lorsque les beaux jours reviennent et un autre en automne. Ce qui est le cas des puces ou des fameux aoûtats … typiques du mois d’août! Ce sont donc surtout ces pics qu’il faut pouvoir gérer en mettant en place une stratégie de traitement préventif.
Bien qu’il soit conseillé de traiter idéalement votre pileux ami tout au long de l’année, tous les parasites ne sont pas présents à chaque saison et quand bien même, les saisons tendent à devenir de moins en moins marquées ce qui laisse aux parasites une fenêtre d’action plus large.

Quel antiparasitaire donner ?

Il n’y en a pas un mais plusieurs ! D’une part, si l’on veut que votre animal soit bien protégé, il lui faut une protection externe ET interne. D’autre part, l’on veut, dans la mesure du possible, éviter les résistances !
En effet, certaines molécules à l’instar du fipronil ont perdu quelque peu de leur efficacité au cours du temps. Un faible coût et une disponibilité hors ordonnance vétérinaire l’ont trop popularisé et son efficacité en a pâti. Il reste néanmoins utile en association avec d’autres agents.
L’idée est donc de varier les molécules de temps à autre.
Attention cependant à ne pas mélanger les molécules pour chiens et chats ! Beaucoup d’entre elles sont utilisées chez l’un comme l’autre mais ce n’est pas valable pour toutes ; les pyréthrinoïdes sont par exemple, très sécuritaires chez les chiens mais l’on risque une intoxication chez nos amis félins.

Pipette ou comprimé ?

Aucune bonne réponse ici. Mais une utilisation éclairée ! Les deux voies sont tout aussi efficaces mais
ne s’utilisent pas dans les mêmes cas de figure :
– Les pipettes (spot-on) sont très facile à administrer. Ce qui les rend préférables aux comprimés si votre compagnon est parfois difficile. Cependant il faut bien placer ces dernières (à la base du cou, entre les omoplates). Dans le cas contraire, un animal souple pourrait venir se lécher. Ce qui peut poser également des soucis d’intoxication (généralement bénignes, mais à surveiller !). La présence d’enfants caressant les animaux et portant potentiellement leurs doigts à la bouche est à surveiller
également.
– Les comprimés peuvent être faciles à donner dans le cas d’un animal glouton ou qui se laisse facilement faire. Les avantages des comprimés sont nombreux entre autres de ne pas être affectés par le lavage, le toilettage, la baignade et d’être globalement des molécules de nouvelle génération plus actives.

Un ou plusieurs animaux?

En fonction de votre situation de famille et des quadrupèdes qui partagent votre vie, la prévention devra être adaptée pour une efficacité optimale.
L’équipe vétérinaire est la plus indiquée pour vous guider dans le choix spécifique en fonction de votre situation particulière.